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Les Elfics… Les Elfics… Cela fait des lustres que nous tentions d’y participer et de rejoindre leur temple légendaire. Jusqu’à cet instant, le temps s’était joué de nous, désynchronisant nos disponibilités. Sans même parler du Chrono Ouragan Viral Irrémédiablement Destructeur qui avait pendant deux cycles déstabilisé la structure même de l’espace-temps.

Cette fois, nous étions prêts. Il ne restait qu’à se translater jusqu’au lieu et moment dit. Pas une si mince affaire du fait de la restructuration des voies locales brouillant notre Géo Parsec Séquenceur. Néanmoins, les disciples elfiquiens avaient eu la judicieuse prévenance de flécher le parcours de vertes informations pour faciliter le pèlerinage des fidèles.

À notre arrivée, nous fûmes éblouis par la majesté du temple. Celui-ci s’élevait à l’orée d’une vaste forêt mystérieuse et secrète. D’acier et de verre, il se posait là en détenteur de savoirs, mais aussi, en ce jour, de festives découvertes. C’est au cœur d’un hall lumineux au haut plafond que nous, représentants des Éditions Kelach, déployâmes nos précieux manuscrits.

Ce fut après plusieurs jours de marche harassante que les braves envoyés de Kelach-le-Haut arrivèrent en terre d’Épinal. C’était la veille de la grande foire annuelle des Imaginales, sur la vaste plaine du Cours.

Ils découvrirent avec joie l’albâtre du chapiteau qui leur était dédié en la même place que l’année précédente. Sous la canopée de quelques majestueux tilleuls, monté sur un sol de bois, il s’élevait non loin du ruissellement revigorant d’une agréable fontaine.

Les émissaires de Kelach se mirent tout de suite à l’ouvrage et déchargèrent leurs précieux bagages. Très vite, ils équipèrent leur domaine, l’embellissant de grands rouleaux créés par de fiers artistes. Bientôt les tables se parèrent des productions de leurs scribes. Autant de livres qui relatent maintes histoires, parfois guerrières, souvent fantasques, pour les grands ou les petits. Un beau et large choix pour éveiller les imaginaires.

Nous y sommes presque.
Les Lutins de Kelach vous accueilleront sur 25 m² de stand sous une blanche tonnelle du 25 au 28 mai.
Où ? À Epinal bien sûr, dans la zone du Cours.

Durant ces quatres jours, plusieurs auteur-ice-s se croiseront derrière nos tables de présentation et de dédicace :
Audrey Bergerat, Cécile Durant (sous réserve), Frédéric Gobillot, Guillaume Fourteaux, Élodie Greffe, Maud Wlek, Minuit et Rodolphe Le Dorner.
Ajoutons à ce bel aéropage, l'illustratrice Nathalie Le Reste, la directrice de collections Bérengère Bouffaut, mais aussi l'auteur Yvan Barbedette qui fera un petit passage et dont l'une des nouvelles sera publiée dans notre anthologie de fin d'année (mais chut…).

Cette année, outre nos premières cartes postales disponibles à l'achat, de nouveaux et magnifiques marque-pages et roll-up, nous vous proposerons la lecture d'un conte écrit par Élodie Greffe dans l'univers des Contes des Deux Comtés dont elle est l'autrice de deux tomes.

Sur notre stand, vous pourrez découvrir nos toutes récentes parutions :
L'album Le Secret du ruban bleu (jeunesse) dans sa version luxe exclusive sur notre site et Fantastiques Belles-mères, une anthologie qui vogue entre humour, fantasy et anticipation. À savourer, et pourquoi pas à offrir pour la fête des (belles)-mères !
Autre nouveauté, Lune Bleue, l'histoire du clan vampirique d'Orobolan qui sortira juste à temps pour ce rendez-vous des Imaginales.

En ce premier matin de mai,
la rosée pointe son nez.
Délicate, elle parsème les fleurs
d'un zeste de bonne humeur.
Les clochettes s'épanouissent en muguet.
De leur parfum vous vous enivrez.
Voilà la tant attendue heure
de vous souhaiter d'immenses bonheurs.

Frédéric G.

Nous voici quelques jours après le Salon fantastique désormais jumelé à la Japan Party.

Pour commencer, nous remercions l’ensemble des bénévoles vêtus de saillants tee-shirts violets qui ont participé à l’organisation de ce double salon. Et ce même s’ils n’ont rien pu faire pour débuguer le réseau interne qui fonctionnait très mal (SFR et Orange en tout cas) interdisant d’utiliser les lecteurs de CB… D’un autre côté, ils n’y pouvaient rien !

L’espace est agréable au sein du Parc Floral d’autant plus que nous avions le droit à un beau soleil, même si nous n’avons pas vraiment eu le loisir d’en profiter.

Notre emplacement était tout à fait satisfaisant et nous avons pu étendre nos publications sur 6 mètres de tables. Nous étions à la limite entre le coin essentiellement consacré à la littérature et la zone plus conséquente consacrée aux artisans, goodies et monde japonais. Plutôt sympa.

Audrey Bergerat - Frédéric Gobillot - Delfyne Gwenn - Clémence Chanel

Sur son blog Les Mots Entrelacés, Murielle Morier nous livre une belle et minutieuse critique de la duologie Virt(u)els :

"un style d’écriture vif et entraînant"

"le charme opère"

"l’auteur pose des questions essentielles avec naturel et simplicité"

"une belle découverte et un auteur à suivre"

Pour retrouver l'ensemble de la chronique, c'est ICI

Merci pour votre retour Murielle, et merci aux Mots Entrelacés d'aider à la découverte de romans venus de multiples horizons.

Virt(u)els, une histoire en deux tomes de Rodolphe Le Dorner.

Pour commencer, merci aux bénévoles et aux organisateurs du Salon de Saulieu d’avoir une fois encore accueilli les Éditions Kelach ; ce fut un plaisir.

Ce salon généraliste est toujours agréable et offre une grande diversité d’ouvrages : de la romance au fantastique, de l’historique aux témoignages de vie, du documentaire à la fiction, de la jeunesse aux adultes. Cette année, le pompon* d’honneur était Antoine Guilloppé avec ses très beaux livres illustrés pour les plus jeunes publiés par Hachette.

C’était notre deuxième saison à bord de l’USS Gorgolem aux Auxerre Galactic Days. Ce salon orienté geek, S-F et space opera est organisé par une super équipe de bénévoles, sympas et pros. Un grand merci à eux pour ce nouveau super voyage.

Sur le blog armonyann.over-blog.com,
Ynomra nous livre son ressenti sur

Clair de Lune
premier tome de L'Héritage des Feä

écrit par Delfyne Gwenn (couverture de Lina Lepetit).

Son résumé des relations entre les deux personnages principaux est parfait :

Se plonger dans le Moyen Âge où les contes se mêlent à la vie des suzerains, voilà où on retrouve Helya et Gweth.
Tout les sépare, leur rang, leur ascendance, leur futur, pourtant, quelque chose d'éteint va allumer une nouvelle destinée.

et nous sommes aussi nombreux à partager son avis :

J'ai hâte d'en apprendre davantage…

Il est vrai que ce tome introductif laisse de nombreux points dans l'ombre,
en particulier sur les Feä disparues depuis 500 ans et leur héritage.

Certes, la sortie du tome 2 a été un peu retardée,
mais rassurez-vous, il est en phase de corrections.

Un grand merci à Ynomra pour sa chronique
à retrouver en intégralité sur son blog ICI
aux côtés de nombreux autres billets passionnants.

Le retour de l'auteur Rodolphe LE DORNER 

           Le week-end au Carrefour numérique² à la Cité des sciences (16, 17 et 18 septembre) aura été une des plus belles expériences littéraires que j’ai vécues jusque-là. Outre ce lieu emblématique et l’équipe très bienveillante qui nous a accueillis, Bérengère et moi, ces ateliers ont été d’une richesse incroyable malgré une affluence générale assez morose, due sans doute en très grande partie aux Journées du patrimoine qui nous faisaient une concurrence déloyale :)

            Le thème était le métavers dans la littérature : quels ressorts, quels pièges, quels enjeux et surtout… quel métavers ? Et je dois dire que ces trois séances ont été très instructives. Le public était plutôt jeune (selon mon critère, hihi) et évidemment féru de technologies et pour certains et certaines, auteurs. J’ai été frappé de constater que pour la majorité d’entre eux, le métavers qu’ils voulaient incorporer dans une trame littéraire était un métavers qui prolongeait notre société. Exit les élans imaginatifs, les environnements sortis d’un esprit venu tout droit de la quatrième dimension, leur métavers était social : un outil pour réaliser ses fantasmes, un espace de rencontre type Tinder, une « safe place » pour les femmes, conçu par des femmes. Ce dernier métavers, soulevant des questions et problématiques sociales très complexes et graves, il m’a été difficile de le maintenir dans un cadre littéraire pour ne pas sortir du thème de l’atelier.

image par Riki 32 (Pixabay)