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  • Les malefices de Maijo

    Second extrait que nous publions des Contes nippons avec le début de la nouvelle "les maléfices de Maijo" de Frédéric Gobillot.
    Nous y retrouvons deux styles d'inspiration japonaise. D'une part et de toute évidence, l'univers des mangas avec quelques clins d'oeil évidents dont un personnage inspiré du fameux Roronoa Zoro de One Peace.D'autre part les films d'horreur asiatiques avec ses spectres  et yokaïs démoniaques. Deux mondes qui s'entrechoquent dans cette nouvelle, mélange d'action et d'horreur. Folie, ambition dévorante et vengence se cotoient dans un texte dynamique qui laisse quelques portes ouvertes si l'envie et le temps venaient à l'auteur d'écrire d'autres épisodes de cette section d'intervention très spéciale.

    à découvrir en cliquant sur la couverture ci-dessous :

    Nippon couv

    Une anthologie à acquérir - par exemple - sur notre boutique.

    Et n'oubliez pas de faire connaître notre blog, notre site et nos publications.
    MERCI

  • Interviews : Clémence Teixeira pour Demain nos libertés

    Clemence t

    Bonjour Clémence. Avant tout peux-tu te présenter à nos lecteurs ? Qui es-tu et surtout quel est ton genre de prédilection en littérature ?

    >> Je m’appelle Clémence, j’étudie l’histoire parce que ça me passionne, parfois je voyage, d’autres fois je lis ou je joue, et le reste du temps, j’écris. C’est quelque chose qui me suit depuis des années. J’écris principalement de l’imaginaire, tout particulièrement de la fantasy, même si ces derniers temps j’essaie de m’ouvrir à d’autres genres, tout doucement, notamment par le biais de nouvelles relativement courtes. J’écris beaucoup de littérature jeunesse, c’est quelque chose d’important à mes yeux et de très riche, je trouve.

    Ta nouvelle Tenna est parue dans la très intéressante anthologie dystopique réunie par Cécile Durant, « Demain : nos libertés ». Selon ma lecture, Tenna est un entre-deux, un monde entre la réalité et le virtuel. Est-ce bien cela ? D’où t’est venu le nom de « Tenna » ?

    >> Oui, en quelque sorte, on peut dire que Tenna est un entre-deux. Il est virtuel parce qu’on ne s’y rend qu’en esprit, mais très réel dans ce qu’il peut infliger aux extracteurs comme Lara. On voit aussi que c’est un espace assez libre, en fin de compte. En y repensant, j’y vois presque quelque chose de proche de notre imagination : on y est sans l’être, on y est assez libre, mais il y a des limites et des obstacles. Pour le nom « Tenna », j’ai voulu donner un peu cet aspect quasi « monde parallèle », j’ai pris « Terra » et j’ai mis des N, tout simplement, parce que j’aime la sonorité, plus ronde, plus douce qu’un R.

     

    Demain nos libertes

     

    Ta dystopie est un monde sombre dans lequel même les souvenirs heureux sont contrôlés par les gouvernants. Les souvenirs sont le fondement de notre être et de notre personnalité ; peux-tu nous dire en quoi les dirigeants de Tenna voient dans les souvenirs une menace ?

    >> Les souvenirs ont un côté double tranchant. En tant qu’éternelle nostalgique, je sais que les souvenirs ne nous aident pas toujours à aller de l’avant, mais je sais aussi que ça me terrifierait qu’on me prenne mes souvenirs heureux. Finalement, avoir le contrôle sur les souvenirs des gens, ça permet de contrôler en partie leur identité et leurs émotions, donc en tant que dirigeant, on peut faire plus ou moins ce qu’on veut sans rien craindre.

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  • Sourtha

    Si vous ne connaissez par l'univers d'Orobolan, nous vous invitons à le découvrir à l'occasion de la publication de la seconde édition du roman Sourtha en cette fin avril 2021.
    Si chaque roman de cet univers peut se lire indépendamment des autres, Sourtha a la particularité d'être à l'origine de ce monde et des maux qui le rongeront pendant des millénaires.

    Dans l'univers créé par Mestr Tom, ce premier tome est écrit par le novelliste et romancier Richard Mesplède. Il vous fait découvrir la civilisation avancée des Elios qui se pare d'une science magique leur permettant, entre autre, de se téléporter à travers des plateformes. Ils vivent essentiellement sur le continent de Sourtha et sont servis par les Belladones (issus du continent de Tialora - voir la Geste d'un Tisserand). L'organisation politique des premiers n'est pas sans faire penser à la Rome antique et inévitablement des complots et des conflits d'intérêts se trament dans les hautes sphères dirigeantes. Des tensions d'autant plus grandes que le fluide mystique qui est le fondement de leur science s'amoindrit et que la solution proposée par Pandore divise.
    La tourmente qui s'annonce pourrait emporter avec elle les Elios, dont les enfants Mogdolan, Tholl et Elénia, à moins que leur destin ne soit tout autre...

    Un magnifique roman entre manigances, aventures, traitrises, magie et cataclysme, qui bénéficie en plus des magnifiques illustrations du grand illustrateur qui n'est plus à présenter : Michel Borderie.

    Afin de découvrir la plume de Richard Mesplède et les premisses de l'histoire nous ne vous offrons pas un, mais bel et bien deux extraits tirés du début de Sourtha (cliquer sur la couverture).

    9782490647026

     

  • Festival Elfics 2021

    C'est avec grand plaisir que quelques salons et dédicaces donnent des signes de reprise.
    Parmi ceux-ci, le Festival Elfics qui se tiendra sur le campus universitaire de Gif-sur-Yvette dans le 91, le samedi 22 mai, de 10 h à 17 h (si couvre-feu) ou 19 h (si plus de couvre-feu).

     

    Elfics kelach 2021

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  • Angélica Brise à la radio, partie 3

    Troisième et dernière partie de l'entretien donné à Marion de Radio Alto au sujet d'Angélica Brise contre les Dragons
    L'auteure Minuit et l'illustratrice Nathalie Le Reste parlent de la conception du livre, de la littérature jeunesse et font même une incartade sur la cuisine, passion de l'héroïne du roman.
    Un interview fort sympathique à découvrir en podcast sur notre chaîne YouTube.

    Et pour les retardataires :
    Lien vers la première partie de l'entretien >> Partie 1
    Lien vers la deuxième partie de l'entretien >> Partie 2

    Et pourquoi pas vous abonner à notre chaîne YouTube et même à notre blog !!

  • Interview : Franck Stevens pour Demain : nos libertés

    Bonjour Franck. Tes nouvelles n’ont pas attendu les Éditions Kelach pour être publiées. Écris-tu depuis ton plus jeune âge ?

    >> J’ai commencé à écrire dès l’instant où j’ai pu tenir un crayon, au grand désespoir de mes parents, condamnés d’abord à me lire mes assemblages de lettres dépourvus de sens (ma première œuvre, « ABDFXBGIAB », reste l’une de mes favorites), puis à effacer mes premiers slogans révolutionnaires de leurs murs fraîchement peints.

    AbdfxbgiabBientôt en boutique ?

    Inspiré par les maîtres du neuvième art, je me suis ensuite lancé dans la bande dessinée en remplissant des dizaines de cahiers de brouillon de crobars involontairement abstraits. Cette phase de ma carrière a toutefois pris fin brutalement suite à un terrible accident : la réalisation soudaine que je n’ai aucun talent pour le dessin !

    Je me suis donc rabattu vers l’écriture et je ne me suis jamais arrêté depuis, à part pour dormir, manger, lire, gagner ma vie de façon plus honnête et, très occasionnellement, pour me brosser les dents.

     

    Ta bibliographie laisse à penser que tu es plutôt « nouvelle ». Est-ce une préférence exclusive ou le roman t’attire-t-il aussi ? As-tu un projet en ce sens ?

    >> L’avantage des nouvelles est qu’elles obligent à être concis ! J’ai tendance à dépasser la longueur prévue d’un récit par un facteur deux ou trois, et à devoir ensuite tailler cette masse brute de mots pour en tirer les éléments vraiment cruciaux du récit. Cela m’oblige parfois à réécrire chaque phrase en utilisant les mots les plus brefs et percutants, quitte à [note de la rédaction : dans un souci de protection de la santé mentale de nos lecteurs, les deux mille lignes suivantes, consacrées à l’importance de la brièveté, ont été omises de cette interview].

    Les nouvelles ont aussi l’avantage de pouvoir être écrites en un laps de temps raisonnable, de servir de bon terrain d’entraînement pour s’attaquer à différents genres littéraires en essayant différents styles, et d’apprendre rapidement de ses erreurs pour mieux s’adapter aux attentes du public.

    Rejet

    Les nouvelles technologies ont réduit notre capacité de concentration et nous offrent en permanence des milliers de distractions potentielles qui sont autant de concurrents pour tout nouveau récit. Rares sont les lecteurs prêts à investir le temps nécessaire pour lire un roman écrit par un auteur peu connu, mais plus nombreux sont ceux prêts à risquer dix minutes de leur vie en lisant une nouvelle au titre intrigant ! Je pense donc que les nouvelles et la microfiction ont un bel avenir.

    Malheureusement, la brièveté implique de faire des sacrifices, en privilégiant par exemple une « grande idée » excitante au détriment du développement des personnages. C’est pour mieux explorer ces aspects que je travaille depuis quelques années, quand j’ai du temps entre deux projets, sur un roman de fantasy.

    Sans vouloir révéler de spoiler d’élément-clé de l’intrigue susceptible de gâcher le plaisir de la découverte, je peux déjà annoncer qu’il contiendra un nombre potentiellement surprenant d’elfes-robots (compris quelque part entre « dix mille milliards » et « zéro »).

     

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  • Fantasy à la Carte : Fantastique en Pays de Chièvres.

    Une nouvelle fois, merci à Fantasy à la Carte pour avoir consacré une chronique à un de nos ouvrages.
    Cette fois, ils ont découvert Fantastique en Pays de Chièvres, très belle anthologie de 6 nouvelles par 4 autres vivants dans la région de Chièvres en Belgique.
     

    Chievres

    Découvrez le billet de Fantasy à la Carte et égarez-vous sur ce très bon site pour découvrir d'autres chroniques en cliquant ci-dessous :

    Logo fantasy carte 2

  • Angélica Brise à la radio, partie 2

    Voici la deuxième partie de l'interview donné à Radio Alto par Minuit et Nathalie Le Reste.
    Pour ceux qui auraient raté la première partie, c'est par ici : LIEN.

    Nathalie nous parle des illustrations et de ses sources d'inspiration qui vous feront voyager dans le temps jusqu'à un livre très ancien…
    Minuit évoque sa collaboration avec Nathalie, mais aussi avec Bérengère Bouffaut, directrice de collection et correctrice, ainsi que son parcours éditorial.

     

     

    À suivre dans une troisième et ultime partie.

  • Fantasy à la Carte : Le Sceptre de Râ

    Merci à Fantasy à la Carte pour ce sympathique billet sur Le Sceptre de Râ d'Agostinho Moreira, premier tome de la trilogie « L'Ombre de Ravana ».
    Une chronique avec quelques bémols sur des personnages qui s'enrichissent dès le tome 2, en particulier… (désolé, je ne peux pas vous divulgacher).
    Une trilogie d'aventure, de frissons et d'anciens dieux à découvrir.

    Le sceptre de ra cmjn

    Couverture de Michel Borderie

    Pour lire la chonique de Fantasy à la Carte (et de nombreuses autres), cliquez sur l'image: 

    Logo fantasy carte 2

    Et vous, qu'avez-vous pensé du Sceptre de Râ ? Nous attendons vos commentaires ! Merci.

  • Le Grande Fée : Portrait

    Ce billet inaugure une nouvelle catégorie : les portraits des différents personnages qui traversent les publications des Éditions Kelach. Ces études de personnalités ont été réalisées par les auteurs eux-mêmes.
    Pour commencer, quoi de plus naturel pour des Lutins qu'honorer la Grande Fée que vous retrouvez particulièrement dans Contes du Grand Chêne d'Élodie Greffe qui nous parle de son personnage principal.

    Grande fee

    Illustration de Romane Gobillot

    La Grande Fée a eu plusieurs vies. Avant de rencontrer le Professeur, elle était Viviane, oui, oui, celle des légendes arthuriennes.

    C’est une femme grande, belle et intelligente, mais peu sûre d’elle. Elle aime occuper un poste de pouvoir comme la direction du Grand Chêne car elle aime avoir le contrôle sur les évènements, cela la rassure. Cependant, elle n’est pas forcément un bon dirigent car elle ne sait pas déléguer vu qu’elle a beaucoup de mal à faire confiance aux autres. Elle a toujours peur d’être déçue, rejetée, trahie et faire confiance est aussi une forme de perte de contrôle.

    Elle dort assez peu et relativement mal. Au Grand Chêne, elle passait l’essentiel de son temps dans la Grande Salle pour profiter un maximum de la verdure et de la lumière, les deux choses qui lui font le plus de bien. Elle aime les animaux et les enfants, et se pose comme leur protectrice, mais n’aime pas spécialement s’occuper d’eux au quotidien : les contraintes et l’aspect répétitif des choses l’ennuient rapidement. C’est pourquoi Big et Bang avaient une gouvernante. La Grande Fée apprécie avant tout sa liberté, le calme et la sérénité.

    La Grande Fée a une relation très particulière avec C., qu’elle connaît depuis très longtemps, un temps où les royaumes des Deux Comtés n’existaient pas encore. C’est à la fois sa plus proche amie et son ennemie jurée. C. est celle qui est la plus à même de la comprendre et celle qui la connait le mieux, mais, comme avec tous les autres, la Grande Fée se méfie d’elle. Elle n’arrive pas à lui faire pleinement confiance et veut asseoir sur elle son autorité afin de la contrôler, ce que C. ne peut évidemment pas tolérer. Les tensions entre les deux femmes seront telles que cela aboutira à une guerre.

    L’autre grand talon d’Achille de la Grande Fée est son côté fleur bleue. C’est une grande romantique, elle tombe amoureuse entièrement et passionnément. La Grande Fée est prête à tout par amour, le meilleur comme le pire. Elle fut très éprise du Professeur mais ce dernier, pour son grand malheur, n’était guère intéressé par les choses de l’amour. Cela causa sa perte en la poussant dans les bras du jumeau du professeur : le Néant qui vit dans l’amour de cette femme un moyen d’arriver à ses fins.

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    Vous pouvez  retrouver la Grande Fée dans :

    big et bang     C3 grand chene     C2 terrible fee 3

     

 

Nos nouveautés de printemps
sont arrivées

 

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