IMAGINALES 2024 : le retour de l'imaginaire.
- Le 09/06/2024
- Dans Dédicaces & Salons
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Imaginez un monde où l’imaginaire est mis en avant…
Ce monde n’existe pas vraiment, la réalité nous rattrape sans cesse en s’évertuant à mettre à bas nos rêves. Néanmoins, nous autres humains sommes résilients et faisons notre possible pour les conserver. Aux Éditions Kelach, c’est notre force vive pour nous mais aussi pour nos lecteurs de plus en plus nombreux.
Par bonheur, parfois, un salon ou un festival vient soutenir l’Imaginaire ici ou là, et c’est le cas annuellement des Imaginales qui se tiennent à Épinal, un rendez-vous que nous ne manquons pas depuis 2020. Plusieurs de nos « imagineurs » s’y sont encore rendus cette année pour vous proposer leurs écrits.
Contrairement à un film ou une série, si un roman ou une nouvelle porte les bases d’un monde, il permet également à votre imaginaire de s’épanouir par les propres représentations qu’il génère à partir des suggestions des mots. Quoi de mieux alors pour nourrir vos rêves que la lecture ?
Ainsi, 4 autrices et 2 auteurs étaient sur notre stand, ajoutés d’une correctrice/directrice de collection (à noter qu’une autrice présente a également cette fonction). Du beau monde, et comme nos visiteurs ont pu le découvrir, toujours de bonne humeur et prêt à rire avec vous. Des fidèles viennent nous revoir pour prendre des suites (Angélica Brise Contre les Dragons) ou nous faire des retours positifs sur nos publications (Fantastiques belles-mères). Des rencontres toujours très agréables et des échanges enrichissants.
Nous avions quatre nouveautés, et plusieurs des auteurs étaient présents pour en parler avec vous : Latombe, victime professionnelle, Comment se débarrasser (encore et toujours) d’un spectre sans gêne ?, Demain nos libertés (édition augmentée) et La Geste d’un tisserand (réédition). Vous êtes nombreux à avoir enrichi votre bibliothèque de ces nouvelles sources de plaisir et de réflexion.
Un beau festival parsemé de brèves ondées et au soleil peu présent contrairement à l’an dernier.
Certains d’entre nous ont pu profiter de quelques conférences sur les nombreuses qui étaient proposées et rendre visite ici et là à d’autres stands littéraires ou d’artisans d’art au grand dam de nos porte-monnaie respectifs. Nous avons aussi pu apprécier une partie des body-painting réalisés. Comme beaucoup de visiteurs, nous nous sommes également attardés le soir pour admirer les projections de créations visuelles originales sur les murs de la ville d’Épinal. Une échappée onirique très agréable.
Un peu délaissé l’an dernier, cette année le festival des Imaginales a vu les auteurs et le public revenir, et ce malgré un temps mitigé et très changeant. Peut-être est-ce dû au nombre conséquent d’auteurs prestigieux (ou moins) invités par la librairie qui siège au centre de la bulle du livre ? Trop d’invités, selon certains, car ils auraient capté « toute » l’attention au détriment des « non-invités », aussi bien de la bulle que des stands du cours.
Un avis très subjectif et difficile à apprécier, même si le public était peut-être un peu plus en mode « visiteur » qu’en mode « recherche de lecture ». Un sentiment partagé par nos collègues, et ce depuis plusieurs mois. Aux Éditions Kelach, nous n’en restons pas moins satisfaits de notre salon.
Clémence - Yvan - Malaury - Guillaume - Audrey - Frédéric - Marine Aline
Le seul point qui fâche est la place grandissante que commencent à prendre les illustrations réalisées par intelligence artificielle aussi bien pour les images intérieures des livres que celles utilisées pour les couvertures de romans. Si aucun ne l’indique lisiblement, certains auteurs indépendants ont l’honnêteté de le reconnaître si on leur demande. Autant dire que pour les créateurs que nous sommes, user ainsi des IA nous hérisse le poil.
Pour rappel, pour nos illustrations de romans ou d’anthologies, notre maison d’édition travaille et rémunère des illustrateurs humains. De même, nous avons des directrices de collection qui font des choix de publications, éliminant donc des tapuscrits de moindre qualité ou manquant d’originalité. Ces mêmes directrices sont également des correctrices professionnelles chassant les fautes et les maladresses (entre autres) et ne se contentent pas de corriger via un correcteur électronique ou une IA. Par ailleurs, nous imprimons en France. Certes, tout cela augmente le coût de nos productions, mais nous permet de travailler dans le respect des auteurs, des illustrateurs et de nos lecteurs.
Élodie - Malaury - Clémence - Guillaume
et des couvertures réalisées par :
Véronique Moriez - Nadia M. - Nathalie Le Reste - Jean-Mathias Xavier - Andréa Boloch - ChaBard - Romane Gobillot - Julia Pinquié - LIna Le Petit
Les machines ne font que reproduire et combiner sans émotion juste par une logique pure et dure ; les créateurs font naître des textes ou des images nourris de leurs âmes, si ce n’est de leur sang. Les plus cartésiens diront que nous ne faisons rien de plus que réutiliser inconsciemment des éléments vus par ailleurs que nous mélangeons à loisir. Admettons, mais nous les trions et les évoquons selon notre sensibilité et c’est là toute la différence avec l’IA qui fait la beauté de ces graines de pensées et de ces fleurs qui font éclore le fantastique, l’aventure, la passion et le beau.
Memento mori était le thème des Imaginales de cette année.
Si les Imaginales sont une ode à l’imaginaire, les Éditions Kelach se veulent au service de ce fabuleux et de ces rêves qui nous font humains.
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