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LES CONTES DE LA TERRIBLE FÉE : interview et extrait.
- Le 22/03/2020
- Dans Extraits / Nouvelles
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Reprise de nos interviews avec extrait.
Aujourd'hui, découvrez le livre jeunesse, Les Contes de la Terrible Fée, écrit par Maud Wlek dans l'univers créé par Mestr Tom et illustré par Romane Gobillot.Bonjour Maud, heureux de t’accueillir pour cet interview. Alors que tu écris déjà ta propre saga fantastique, Nayra, tu as en parallèle fait le choix d’écrire dans le monde des Deux Comtés, créé par Mestr Tom. Comment s’est faite cette rencontre et qu’est-ce qui t’a séduite dans cet univers ?
Bonjour, plaisir partagé ! J’ai rencontré Mestr Tom il y a quelques années par l’intermédiaire d’une maison d’édition, qui publiait à l’époque ma saga Nayra. Nous avons collaboré une première fois sur l’anthologie officielle du Salon Japan Impact 2017 « Contes nippons au coin du feu ». Lorsque Mestr Tom m’a proposé de travailler sur ce nouveau projet, j’ai accepté avec joie. C’était pour moi un nouveau challenge, n’ayant jamais écrit pour un jeune public. Ce qui m’a séduite dans l’univers des Deux Comtés, c’est toute sa richesse. Il est vraiment vaste et complet, tout comme le sont les personnages. L’idée d’écrire en collaboration avec d’autres auteurs sur un même univers, avec chacun sa propre vision, m’a énormément plu.
Après quelques retards techniques, les contes de la Terrible Fée vont enfin bientôt paraître aux éditions Kelach. Tu nous y exposes la vie de la Fée C., une vie qui est loin d’être un choix pour cette fée. Peux-tu nous donner ta perception de ce personnage ?
Illustration : Niko C. est ce que l’on pourrait appeler une fée déchue. Après les désastres causés par Big et Bang, qu’on lui reproche d’ailleurs, C. a été envoyé dans le Comté de la Nuit afin de le diriger et d’y contrôler les créatures cauchemardesques créées par Bang. Selon moi, elle n’aspirait pas à cela et s’y retrouve donc contrainte. La Terrible Fée est pleine d’amertume, elle se sent très seule et a du mal à trouver sa place et à prendre pleine possession de son rôle, qui consiste également à punir les enfants qui n’ont pas été sages. C. n’est pas méchante dans le fond, elle démontre même tout le contraire à plusieurs reprises. Personnellement, je l’aime beaucoup et elle me fait un peu de peine.
Si ton roman est celui qui se
consacre le plus à la Fée C., celle-ci apparaît également dans d’autres tomes
de la série des contes des Deux Comtés. N’est-ce pas un peu frustrant pour toi
qu’une partie de sa destinée t’échappe ?Non, bien au contraire. J’ai pu développer une partie de son histoire, de qui elle est, avec ma vision de son univers. Je trouve cela vraiment intéressant de pouvoir la découvrir autrement, avec l’imagination des autres auteurs. C. fait partie intégrante de l’univers des Deux Comtés, elle évolue à travers lui et à travers tous ceux qui la font vivre.
Comme dans tous les romans de
cette série jeunesse, tu fais intervenir des enfants qui viennent de notre
monde. En as-tu un préféré ? Lequel et pourquoi ?Je ne devrais peut-être pas l’avouer, mais mes petits préférés sont Gigi et Arthur. Gigi est une enfant très débrouillarde, qui est fascinée par l’esprit de Noël et qui va devenir la meilleure amie d’une certaine chauve-souris… C’est le genre de petite héroïne que j’aime découvrir dans les histoires. Arthur, quant à lui, est très jeune. Il est courageux et touchant. Du fait de son jeune âge, il voit le monde avec innocence. Je l’adore, car il apporte à C. quelque chose qu’elle avait perdu : l’espoir. Grâce à lui, la vie de la Terrible Fée va pouvoir continuer, autrement.
illustration : Romane Gobillot As-tu cherché à délivrer un
message ou une morale dans les contes de la Terrible Fée ? Si oui,
le ou laquelle ?J’ai évoqué plusieurs sujets qui peuvent nous toucher, enfant comme adulte, notamment la solitude, le racisme, l’abandon, la perte d’un être cher…
Le message délivré dans chaque
histoire se veut positif et saura être lu par ceux qui ont l’esprit et le cœur
ouverts.Merci, Maud. À présent, je te
laisse le champ libre pour le mot de la fin.Je te remercie pour cette interview. Je remercie également Mestr Tom pour son investissement et la création de cet univers si fantastique, ainsi que Kelach Editions pour permettre à tous ces personnages de prendre vie.
Le mot de la fin vous est destiné, Chers Lecteurs. Je pense qu’il n’y a pas d’âge pour se laisser porter par son imaginaire, et que quelque part, ces contes vous feront retrouver votre âme d’enfant… J’espère que je vous aurais donné l’envie d’en connaître davantage sur le monde des Deux Comtés et sur la mystérieuse Fée C. À bientôt, qui sait !
Maintenant place au début de l'histoire :
Retrouvez notre site et notre boutique en ligne sur :
www.editions-kelach.com -
PROMOTIO
- Le 02/02/2020
- Dans Extraits / Nouvelles
- 0 commentaire
Bonjour Rodolphe. Bienvenue pour ce court interview au sujet de ta nouvelle Promotio, parue dans Demain : Nos Libertés. Pourquoi as-tu choisi de répondre à cet appel à textes ?
Bonjour et merci à toi ! J’ai choisi d’y répondre parce qu’il me permettait de traiter un sujet qui me tenait à cœur, à savoir les libertés individuelles.
La Dystopie t’attire-t-elle particulièrement ?
Oui, en effet. Je pense que la dystopie permet d’extérioriser ses peurs, ses craintes. C’est mon cas. C’est un genre qui nécessite une réelle réflexion sur nos sociétés et sur la place de l’Homme dans celles-ci. Il y a souvent une vision philosophique forte dans les récits dystopiques.
As-tu hésité entre plusieurs sujets ou Promotio t’est-il venu tout de suite, comme une évidence ?
Je savais que je voulais traiter de la Liberté : de conscience, de penser, mais aussi liberté d’action. A partir de là, j’ai cherché un modèle de société dans la- quelle les citoyens en sont privés.
Cette idée de libertés à mériter par paliers est juste effrayante, impliquant un comportement irréprochable de tout instant pour ne pas chuter. Ne retrouve-t-on pas là – à un moindre niveau – la réalité à l’intérieur de certaines entreprises ?
Si bien sûr ! Et dans la vie de manière plus générale. Beaucoup paient très cher des erreurs commises. Dans Promotio, le résultat est sans appel : retour tout en bas de l’échelle sociale ; pas de deuxième chance !
Image par Gerd Altmann de Pixabay Ton personnage principal, Chris, prend tous les jours un risque notable en se mettant au bord du précipice. Il est possible d’interpréter ce geste de différentes manières entre prise de conscience et révolte. Comment le voies-tu ?
C’est à mon sens, la réelle tragédie de Promotio : c’est fondamentalement la seule liberté que leur laisse la société : rentrer ou non le bon code. Chris joue avec cela, pour garder l’illusion que sa vie lui appartient encore ! Il nourrit l’illusion que s’il continue à jouer à ce « jeu »-là, entendez l’échelle citoyenne, c’est qu’il le veut bien ! Mais évidement, la situation est plus complexe.
Le contrôle des libertés, mais aussi de la pensée est au cœur de ta nouvelle. À l’ère d’internet – loin du programme de Promotio -, penses-tu qu’il est encore possible d’être manipulé à travers les médias ?
Cela dépend de ce que l’on fait d’internet ! Le web foisonne de points de vue, d’opinions. Chacun peut y voir ce qu’il a envie d’y voir. Il est plus sûr, il me semble, de se forger sa propre analyse d’un fait. Ensuite, « manipuler » a un côté complotiste, je dirais que les médias induisent des opinions. Qu’ils en soient conscients ou pas d’ailleurs. Mais je ne pense pas qu’ils puissent ne pas le faire ! Déjà, le choix des sujets qu’ils traitent en dit long : le citoyen aura connaissance ou non d’un fait, en fonction de ce qu’aura décidé le média. Ensuite, la manière dont il est relaté, les adjectifs utilisés : « le pauvre homme », « ce triste jour » etc… Le lecteur sait comment se positionner.
La conclusion de ton histoire est très particulière il est impossible de l’évoquer sans en gâcher la révélation ; il y aurait pourtant beaucoup à dire tant elle permet d’évoquer d’autres libertés et contraintes. Nous nous en abstiendrons, aux lecteurs de découvrir cette fin dans l’anthologie et le début de ta nouvelle ci-dessous. Aurais-tu une dernière réflexion sur Promotio que tu voudrais partager avec nous ?
Oui.
Demain, il se pourrait qu’il neige !Retrouvez plus d'informations sur notre site :
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Ils parlent de Demain : Nos Libertés.
- Le 26/01/2020
- Dans Nouvelles Graines
- 0 commentaire
Nous vous mettons ici les liens vers 3 chroniques qui donnent leur avis sur les nouvelles de Demain : Nos libertés.
Tout d'abord, une très belle analyse de Litzic. Sur son blog, outre des chroniques de livres, il parle également de musiques : LIEN
En deuxième lien, voici la chronique d'Inomra : LIEN
Et pour finir, celle de Clémence Chanel, elle-même auteure de l'ultime nouvelle de cette anthologie : LIEN
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LA COULEUR JAUNE
- Le 11/01/2020
- Dans Extraits / Nouvelles
- 2 commentaires
La Couleur Jaune écrite par Elodie Greffe est la deuxième nouvelle de l'Anthologie Demain : Nos Libertés, dirigée par Cécile Durant.
Bonjour Élodie,
Bonjour !
Tu m’as as déjà accordé un interview pour ton roman jeunesse « les Contes du Grand Chêne » (LIEN) dans lequel tu nous faisais part d’autres projets et te voici dans « Demain : nos libertés », un véritable grand écart. D’où ma première question, travailles-tu différemment entre un texte jeunesse et un texte adulte ?
Oui et non. Le travail de base est le même : développer une idée, regarder ses personnages grandir et mûrir, voir l’histoire prendre forme et en assurer la cohérence, mais je m’adresse à un public différent et, forcément, cela influe sur ma façon de faire.
Je peux me permettre une certaine liberté de ton, et
une explicitation de la violence, dans un texte adulte, ce que je n’envisagerai
même pas pour un texte jeunesse.Je pense que
tous les thèmes peuvent, et doivent, être abordés en littérature jeunesse, même
les plus difficiles, mais, en tant qu’auteur, il est de notre responsabilité
d’être particulièrement vigilent à la forme de nos récits et au choix de nos
mots lorsque l’on s’adresse à un jeune public.Quel format préfères-tu roman ou nouvelle ?
Ils ont chacun leurs avantages. Le roman permet de passer plus de temps avec ses personnages, de développer d’avantage son histoire. La nouvelle impose plus de contraintes et nous pousse à aller à l’essentiel mais avec le même objectif : avoir un impact sur le lecteur, le faire ressentir, réfléchir. C’est très stimulant. Ecrire des nouvelles est formateur et frustrant, cela nourrit ma créativité, c’est quelque chose d’essentiel pour moi, même si je préfère, quand même, le format roman à cause de la liberté qu’il permet.
Comme tu l’as indiqué dans ta présentation sur le site de nos éditions (LIEN), tu es enseignante comme l’héroïne de ton histoire. Conçois-tu l’écriture comme un support pour transmettre un savoir, des idées ou des sujets de réflexions ?
Pour le moment, je ne suis pas enseignante. J’ai étudié pour le devenir, mais je n’ai pas (encore) exercé. Devenir professeure était mon rêve d’enfant. J’ai décidé de cet objectif à l’âge de quatre ans et je n’en ai jamais démordu de toute ma scolarité. Mes différents professeurs ont eu un impact très important dans ma vie, en général, et dans mon rapport aux livres et à l’écriture en particulier. Les enseignants étaient, et sont toujours, mes héros, mais les conditions d’exercice sont devenues tellement difficiles à l’heure actuelle, que je ne sais pas si je serai à la hauteur, alors oui, écrire est aussi, à ma petite échelle, un moyen de transmettre et d’induire une réflexion chez le lecteur. La lecture ne peut remplacer l’instruction mais est, pour moi, un complément important sinon essentiel qui participe à l’enrichissement intérieur de l’individu, à sa remise en question et à son ouverture sur le monde.
Dans ta nouvelle à l’avenir sombre, la ségrégation ethnique est poussée à son extrême. Pourquoi avoir choisi de traiter cet aspect de privation de libertés ?
Le rejet, la haine de l’autre car « différent » est quelque chose qui me révulse et me terrifie. Constater à quel point cette haine gangrène encore nos sociétés en 2020 et voir des individus se revendiquer fièrement racistes ou xénophobes, sur les réseaux et dans leur vie de tous les jours, me révoltent. Je ne comprends pas comment on peut, encore, en être là, comment on peut laisser passer ce genre de comportement. Cela m’angoisse pour l’avenir. Une société qui exclue est une société qui perd son humanité. Pour moi, cela s’imposait dans la dystopie. En développant cela à l’extrême dans ce texte, même si, malheureusement, l’histoire nous a déjà montré qu’extrême ne veut pas dire impossible, je voulais faire réfléchir les lecteurs. Comprennent-ils vraiment ce que rejeter l’autre implique ou peut impliquer ? Est-ce vraiment ce qu’ils veulent pour la société ? Le racisme tue, encore aujourd’hui.
Ton héroïne, Alice, passe « de l’autre côté du miroir ». La référence est-elle purement affabulation de ma part ou est-ce volontaire ? Car après tout, cet autre monde qu’elle va découvrir est pure folie humaine.
Le passage d’un monde à l’autre, et avec lui la figure d’Alice aux pays des merveilles, est un thème récurrent dans mes écrits. La bascule peut être physique, le personnage est alors placé dans un environnement qui lui est totalement étranger, ou plus symbolique, le personnage acquière des connaissances qui lui permettent d’avoir un autre regard sur le monde qui l’entoure, pour le meilleur ou, souvent, pour le pire. C’est une bonne façon de questionner ce qui nous entoure, et nous même par la même occasion. La référence est donc volontaire.
Ici, Alice combine les deux situations, le monde
qu’elle découvre lui semble étranger mais c’est aussi le sien. On peut avoir
l’impression qu’elle change d’univers mais, tout ce qui se passe, a lieu au
bout de sa rue. Il n’y a pas deux mondes : l’extérieur et l’intérieur,
mais un seul qui choisit d’exclure une partie de ses membres. Elle le savait,
sans savoir vraiment ce que cela pouvait impliquer, elle est confrontée
brutalement à la réalité. Le fait que ce
qui se passe à l’intérieur des murs soit toléré, voir encouragé en dit beaucoup
sur la société dans laquelle vit Alice.On peut se poser la question de savoir si l’extérieur
est vraiment maintenu dans l’ignorance par la force ou s’il préfère ignorer ce
qui se passe de l’autre côté des murs. La responsabilité n’est-elle que
politique, étatique, où chacun a-t-il sa part de responsabilité parce qu’il
soutien, tolère, accepte, excuse, détourne le regard, ignore, plus ou moins
volontairement, ce qui se passe ?Merci, Élodie, avant de laisser les lecteurs découvrir les premières lignes de ta nouvelle, voudrais-tu ajouter quelque chose sur ta nouvelle ?
J’ai conscience que cette nouvelle peut être assez dure et violente, à l’image des sujets qu’elle aborde mais j’espère malgré tout vous avoir donné envie de découvrir Alice et de franchir les murs avec elle.
Retrouvez toutes les Editions Kelach sur notre site :
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Appel à textes : Nouvelles
- Le 06/01/2020
- Dans Appel à textes
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Pour sa collection d’anthologies, Nouvelles Graines, Kelach lance un appel à textes temporaire.
Appel pour les nouvelles uniquement !
Kelach recherche des nouvelles de science-fiction, fantasy ou fantastique, mais aussi de littérature blanche ou historique, entre 15 000 et 50 000 SEC, répondant au thème « Terre-Mère ».
Les nouvelles à sensibilité écologique sont particulièrement recherchées.
Les nouvelles devront être envoyés par mail à
nouvellesgraines.kelach@gmail.com
avec pour objet le titre de votre nouvelle suivi de votre nom.APPEL À TEXTES TEMPORAIRE
Date limite d'envoi :
Prolongée jusqu'au 30 novembre 2020 minuit
pour une publication en 2021Avant de nous faire parvenir vos œuvres, n’oubliez pas de jeter un œil aux consignes de nos appels à textes (format, taille, mise en page…)
Au plaisir de vous lire !
L’équipe Kelach -
Appel à textes : romans fantastiques
- Le 02/01/2020
- Dans Non classé
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Les éditions Kelach, maison associative, recherchent, pour leur collection « la forêt des maléfices » des thrillers fantastiques (fantastique horrifique et horreur compris).
Le fantastique naît de l’irruption d’un élément irrationnel dans une réalité quotidienne et banale : phénomènes étranges, créatures inconnues, apparitions, animations d’objets ou de matières inertes, pouvoirs surnaturels... Nous recherchons des thrillers fantastiques au rythme soutenu et qui tiennent le lecteur en haleine, avec des personnages bien campés et un style travaillé.
Votre roman comportera entre 300 000 et 500 000 signes, espaces comprises. Format d’envoi : .doc ou .odt, A4, interligne 1,5, police sans empattement 11 ou 12 points, texte justifié, pages numérotées. Vos coordonnées figureront sur la première page.
Vous l’accompagnerez d’un résumé complet (y compris la fin) d’une quinzaine de lignes maximum.
Les textes sont à envoyer à malefices.kelach@memorialiste.fr
Les romans comportant trop de fautes d’orthographe ne seront
pas pris en compte.En soumettant son roman, l’auteur s’engage à accepter de
retravailler éventuellement son texte en collaboration avec la
directrice de collection.Date butoir : 31 mars 2020 à minuit.
À vos plumes, nous avons hâte de vous lire !
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Année 2020
- Le 01/01/2020
- Dans Général
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En 2020, découvrez les Editions Kelach en vous plongeant avec bonheur dans nos publications.
De la littérature jeunesse (Col. Bosquet Féérique) aux frissons (Col. Forêt des Maléfices) en passant par l'aventure (Col. Bois des Héros), régalez-vous de nos romans de fantasy ou de fantastiques.
Vous préférez les récits courts, nos anthologies sont pour vous (Col. Nouvelles Graines).
Vous êtes plus attachés au réel alors visitez notre collection Orée des Indépendants.
Autant de livres à découvrir et de nombreuses publications à paraître cette année dans ces diverses collections, mais également dans 2 nouveaux genres : la Science Fiction (Col. Cimes Étoilées) et une collection Young Adult.Et si vous êtes également auteurs, n'hésitez pas à consulter nos appels à textes et à nous envoyer vos tapuscrits.
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LA LOI DU TALION
- Le 11/12/2019
- Dans Extraits / Nouvelles
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La loi du Talion est une des nouvelles que vous trouverez dans l'Anthologie "Demain : Nos Libertés".
Son auteur, Gilles Madic, nous en parle.
Bonjour Gilles.
Ton récit ouvrant le bal de Demain : nos libertés, à toi d’inaugurer cette série de présentations des nouvelles dystopiques qui sont regroupées dans cette formidable anthologie.
Comme l’indique ta courte biographie (LIEN), tu es un jeune auteur fervent de récits courts, même si tu te lances également dans le roman. Peux-tu, en quelques mots, nous présenter ta nouvelle la Loi du Talion ?GM : Un fait divers sert de prétexte au vote d’un décret fondé sur l’ancestrale loi du Talion. Œil pour œil, dent pour dent : les meurtriers subiront les horreurs qu’ils ont commises et leur châtiment sera diffusé en prime time. Un homme ordinaire prend goût à ce divertissement..
Ce récit raconte la dérive d’un homme et du système judiciaire.Le sujet central de la Loi du Talion est la justice ou plutôt la punition face aux actes criminels. Ton récit va bien au-delà de la peine de mort. Pourquoi avoir choisi ce thème ?
GM : La peine de mort a été abolie il y a bientôt quarante ans. Pourtant, le consensus autour de cette mesure reste fragile. Plus de 50% de Français sont favorable à la peine capitale s et ce chiffre progresse depuis 2010 : le débat est loin d’être réglé. Certains partis surfent soufflent sur les braises, il suffit d’une étincelle pour mettre le feu à notre Constitution. Un changement de gouvernement, par exemple. Chaque scandale participe à influencer la population dans ce sens, je suis angoissé par la radicalisation des opinions et la libération de discours nauséabonds. Mon récit se déroule d’ailleurs dans un futur pas si lointain.
La Loi du Talion parle également de l’addiction télévisuelle et le voyeurisme morbide. As-tu eu une source d’inspiration romanesque pour ceux-ci ou est-ce simplement la déferlante de télé-réalités plus exhibitionnistes les unes que les autres qui t’a interpellé ?
GM : Les émissions de télé-réalité qui ont déferlé dans les années 2000 se sont essoufflées, elles n’intéressent plus grand-monde. En revanche, le voyeurisme a pris d’autres formes avec les réseaux sociaux. On s’exhibe volontairement, pour la plupart d’entre nous, on se compare, se juge, nous sommes tous un peu voyeurs. Si l’on ajoute à cela une propension naturelle de l’homme à la fascination pour le sordide, le terreau est là pour un voyeurisme morbide.
J’ai trouvé ta nouvelle passionnante et dure, mais aussi dérangeante. Avec son début (à lire plus bas), tu nous plonges dans une actualité prégnante et, de fait, nous rallies à l’opinion du narrateur avant de glisser vers l’effroyable, imposant une véritable réflexion aux lecteurs, presque une exploration de leurs convictions et de leur conscience. En écrivant la Loi du Talion avais-tu ce but en tête dès le départ ?
GM : Je voulais montrer à quel point notre opinion peut être amenée à changer vis-à-vis de certains principes moraux. Cette modification peut se produire en douceur, insidieusement, grâce à des arguments qui peuvent paraître censés. Si l’on ne fait pas attention, on peut tous basculer dans l’inhumanité. Je pense qu’il est important de s’imposer des moments de réflexions calmes, loin de l’agitation des réseaux sociaux et de l’information en continu dont on nous abreuve, de ce présent qui nous colle sans cesse. Un peu de philosophie, de recul, des dialogues argumentés et posés peuvent aider à sortir de cette frénésie et de cette violence grandissante.
Merci, Gilles, pour cet échange, à présent, laissons aux lecteurs découvrir les premières lignes de ta nouvelle :
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Kelach sur Twitter
- Le 26/11/2019
- Dans Non classé
- 0 commentaire
Depuis ce soir, les Editions Kelach ont leur Twitter.
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[Événement] Retour de Fantasy en Beaujolais
- Le 19/11/2019
- Dans Dédicaces & Salons
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Première année pour Kelach au salon Fantasy en Beaujolais, toujours organisé avec cœur par ses bénévoles, dont Céline, mais aussi Annie et Camille (le trésorier) qui m’accueillent chaque année et de nombreux autres, soutenus depuis deux ans par Madame le Maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne.
Camille - une bénévole - Céline
Comme l’an dernier, nous avons pu retrouver des jeux vidéos à disposition, des initiations aux wargames (Star Wars) et jeux de rôles, des présentations de Lego (dont des créations), quelques conférences et des contes animés par « Igor » alias Mestr Tom, le créateur des Contes des 2 Comtés ainsi que de l’univers d’Orobolan que vous retrouvez aux Éditions Kelach. Une particularité de cette année, la présence d’un stand « insectes comestibles » qui le sont, je le confirme.
À côté de tout cela, plusieurs maisons d’édition et auteurs de Fantasy / Fiction étaient présents, ainsi que quelques illustrateurs / dessinateurs / calligraphes.
Nous avions un très beau double stand et le plaisir d’accueillir sur celui-ci plusieurs auteurs et la directrice de collection de « Demain : nos libertés », notre dernière anthologie en date. Un recueil de nouvelles à vous remuer tripes et cervelles avec ses dystopies qui sont autant de versions de notre monde sous la tutelle tyrannique de gouvernements aux pensées extrémistes.
Clémence Chanel
Cécile Durant - Laura P. Sikorski - Clémance Teixeira-Leveleux - Rodolphe Le DornerLe bilan est mitigé du fait d’un public qui ne fut pas au rendez-vous cette année. De l’avis même des organisateurs, la fréquentation fut grandement en baisse. Par ailleurs, les visiteurs semblaient être plus particulièrement venus pour les livres jeunesse. Donc si nos romans et anthologies adultes n’ont pas eu la réussite escomptée, notre versant jeunesse a eu un succès notable, en particulier l’Ingénieur de Noël, mais aussi plusieurs romans des Contes des 2 Comtés.
L’an prochain, pour la dixième édition, Fantasy en Beaujolais retrouvera sa grande salle d’origine et sa localisation de départ à la Chapelle de Guinchay. Le salon s’élargira probablement aussi à d’autres genres de littérature comme il l’était déjà les années précédentes. Les Lutins comptent bien en être. Rendez-vous donc les 14 et 15 novembre 2020.