Contes nippons

  • Portrait : Haruki (Contes nippons)

    Églantine Gossuin nous trace le portrait d'Haruki, le personnage principal de sa nouvelle « L'Esprit des pivoines » que l'on retrouve dans notre anthologie Contes nippons. Un magnifique récit riche de magie, de sorcellerie et d'esprit vengeur non dénué d'un propos féministe toujours d'actualité.

    Découvrons Haruki :

    • Sexe : femme
    • Signification de son prénom : « Soleil brillant »
    • Année de naissance : en 1257 le jour de Nichi Youbi soit le jour de l’astre solaire.
    • Lieu de naissance : Japon
    • Métier : apprentie herboriste
    • Animal préféré : Aki, son chat.
    • Ce qu’elle adore manger : les dorayakis – gâteau moelleux à la pâte de haricots rouges
    • Ce qu’elle déteste manger : de la morue !
    • Son porte-bonheur : sa pierre d’onyx – pierre de protection
    • Sa couleur favorite : le turquoise

    L esprit des pivoinesIllustration : Romane Gobillot

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  • Entretien : Églantine Gossuin pour Contes nippons

    Eglantine g

    Bonjour Églantine, après ton passage dans Fantastique au pays de Chièvres, les Lutins de Kelach ont le plaisir de te retrouver dans Contes nippons avec une nouvelle inédite. Question obligée pour les auteurs de cette magnifique anthologie : as-tu, un roman, un film ou plus généralement une œuvre japonaise qui t’a particulièrement marqué et, si oui, pourquoi ?

    >> Sans aucun doute les chefs-d’œuvre du cinéma d’animation d’Hayao Miyazaki. Je me remémore la toute première fois où je m’y suis plongée en visionnant Le Château ambulant ; quelle explosion de joie et d’inspiration ! Les couleurs, les musiques, les décors, l’envoûtement tout simplement dans lequel vous emporte chaque détail du film. Rien n’est laissé au hasard avec Mr Miyazaki. D’ailleurs, j’écoute régulièrement les bandes originales des films du studio Ghibli composées par Joe Hisaishi durant l’écriture.

    En ce qui concerne la lecture, je garde un souvenir très vif du roman de Takuji Ichikawa Je reviendrai avec la pluie, sa poésie m’a beaucoup émue.

    Je reviendrai avec la pluie

    « L’Esprit des pivoines » nous transporte en 1274 dans un Japon médiéval à la rigueur hiérarchique. Tu y mets en scène essentiellement des femmes et, de-ci de-là, tu évoques leur condition inférieure au sein d’une société patriarcale. L’écriture est-elle un moyen pour toi de faire passer des messages qui te sont chers ?

    >> Tout à fait, en tout cas j’aimerais que ce soit le cas ! Chanteur, dessinateur, poète, écrivain… Tous les artistes veulent faire passer des émotions, des messages textuellement parlant à leur public. Si nous prenons la parole à travers notre art, c’est pour donner quelque chose à autrui et par le retour que lautre nous en fait, l’œuvre prend vie.

    Amener une réflexion, un regard sur la condition féminine à cette époque, c’est à la fois permettre un contraste avec la société actuelle, mais aussi mettre en exergue un sujet bien d’actualité dans l’engouement du mouvement #Metoo.

    À l’heure du confinement où les chiffres relatifs aux femmes victimes de violence conjugale n’ont fait que grimper, où l’artiste, Hoshi, doit revendiquer son droit de chanter ses propres chansons, où les salaires des hommes sont encore plus élevés que ceux des femmes… La place de la femme dans la société se défend plus que jamais ! Je reste positive, bien entendu, les choses ont bien avancé et c’est là toute l’importance du contraste ! Mais il reste du chemin à parcourir pour qu’un jour, la femme soit pleinement l’égale de l’homme. Alors nous pourrons dire que la société aura enfin évolué.

    Scream

    À travers « L’Esprit des pivoines », je voulais donner la place aux femmes et montrer leur force.

    Toutes ces femmes, ces filles, ces mères, ces sœurs, ces grands-mères, ces amies… qui donnent naissance, élèvent, défendent, aiment, relèvent, travaillent, avancent… pour les leurs ; c’est une forme d’hommage que je leur rends en quelque sorte.

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  • Les Trois Coups du spectre

    Avec « Les Trois Coups du spectre », Louise Roullier nous plonge dans une rivalité entre deux grandes maisons japonaises de joueurs de go. Une partie emblématique va se dérouler et du résultat la position de chacun pourrait changer. Mais l'astuce et l'intelligence ne sont peut-être pas les seuls atouts d'un des joueurs…

    En rejoignant les Contes nippons, cette nouvelle très réussie s'adjoint une magnifique illustration réalisée par Romane Gobillot.

    L'ambiance est au rendez-vous et la tension ne fera que monter alors que la partie avance. 
    Découvrez le début de l'affrontement en cliquant sur la couverture ci-dessous :

    Nippon couv

    Une anthologie à acquérir ICI.

  • Les malefices de Maijo

    Second extrait que nous publions des Contes nippons avec le début de la nouvelle "les maléfices de Maijo" de Frédéric Gobillot.
    Nous y retrouvons deux styles d'inspiration japonaise. D'une part et de toute évidence, l'univers des mangas avec quelques clins d'oeil évidents dont un personnage inspiré du fameux Roronoa Zoro de One Peace.D'autre part les films d'horreur asiatiques avec ses spectres  et yokaïs démoniaques. Deux mondes qui s'entrechoquent dans cette nouvelle, mélange d'action et d'horreur. Folie, ambition dévorante et vengence se cotoient dans un texte dynamique qui laisse quelques portes ouvertes si l'envie et le temps venaient à l'auteur d'écrire d'autres épisodes de cette section d'intervention très spéciale.

    à découvrir en cliquant sur la couverture ci-dessous :

    Nippon couv

    Une anthologie à acquérir - par exemple - sur notre boutique.

    Et n'oubliez pas de faire connaître notre blog, notre site et nos publications.
    MERCI

  • Interview : Anthony Boulanger pour Contes nippons

    Anthony boulangerBonjour Anthony. Tu es l’auteur de « L’Empereur solitaire et le Cadeau du corbeau rouge » paru dans l’anthologie Contes nippons. Sans trop en dévoiler, de quoi parle ta nouvelle ?

    Bonjour ! Le texte met en scène Ying-Long, un dragon japonais âgé et sage, mais seul depuis trop de siècles. Pour y remédier, il cherche conseil auprès de Samjok-o, le corbeau à trois pattes qui vit avec le soleil. L’oiseau va l’emmener dans son sillage à la rencontre de différents êtres et créatures qui pourraient devenir l’Impératrice du grand dragon.

    Comme cela a été annoté dans le texte, ta nouvelle côtoie de nombreuses cultures. Ce pluriculturalisme est-il une source traditionnelle de richesse pour ton imaginaire ou as-tu fait des recherches spécifiques pour ce travail ?

    Oui, aux deux questions ! Se mettre à l’interface de différentes mythologies par exemple, travailler sur leurs points communs et leurs différences est particulièrement inspirant dans mon cas ! Le mythe du Déluge, les serpents géants, les divinités et leurs attributs (la foudre en particulier), sont autant d’exemples de ces zones de recouvrement qui m’intéressent. Pour ce texte particulier, au-delà des créatures communes aux différentes cultures asiatiques, j’ai réalisé des recherches particulières autour des symboliques et des comportements qu’on pouvait attribuer aux kitsune pour ne citer qu’eux !

    La quête de l’âme sœur est-elle, à ton sens, un indispensable de la nature humaine ?

    C’est une question à double tranchant ! C’est un indispensable pour certaines natures humaines selon moi, qui permet de s’accomplir, de se révéler, de se dépasser. Dans la plupart de mes récits, c’est devenu un thème récurrent, un moteur pour les protagonistes (ou les antagonistes également !). Explorer ainsi les facettes des réactions des personnages par rapport à cet impératif que eux peuvent ressentir ou la recherche de cet idéal qu’ils n’ont pas trouvé, qu’ils ont perdu, ou qu’on leur a arraché est un puissant outil de narration !

     

    Couverture finale corrigee

    Couverture de Julia Pinquié

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